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PEJEDEC : Moyen d'insertion des jeunes
 
En Côte d’Ivoire, l’une des premières initiatives impulsées, dès 2011, par le gouvernement en vue de répondre
efficacement aux problèmes du chômage et de l’oisiveté des jeunes est le lancement du Projet Emploi Jeunes et Développement des Compétences (PEJEDEC) grâce à l’appui de la Banque mondiale. Ce projet est géré par le Bureau de Coordination des Programmes Emplois (BCP-Emploi) sous la tutelle du Ministère de la Promotion de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes.

La phase 1 du projet (2012-2017) d’un montant de 50 millions USD (26 milliards F CFA), a bénéficié à 33 636 jeunes soit 122 % de taux de réalisation, l’objectif étant de 27 500 jeunes. Le projet a testé divers programmes : le stage pour le primo-demandeur d’emploi, l’apprentissage, l'entrepreneuriat et les Travaux à Haute Intensité de Main d’œuvre (THIMO). Une enquête menée en 2014, a relevé que globalement, six mois après leur passage au PEJEDEC, 62 % des bénéficiaires ont été insérés. Selon cette enquête 85 % des bénéficiaires occupés estiment que leur situation actuelle dans la fonction est liée à l’expérience acquise dans le cadre du projet. Une seconde enquête menée deux ans plus tard pour apprécier l’évolution de la situation des jeunes dans l’emploi a relevé que la majorité des jeunes actifs lors de la première enquête sont demeurés en activité. En effet, sur les 81 % de ces bénéficiaires en activité, 61 % ont conservé leur activité et 20 % autres exercent une nouvelle activité. Par contre les 19 % déclaré être actifs font un retour à l'inactivité.

Un programme novateur pour améliorer la qualité de l’apprentissage par le renforcement de l’encadrement et la formation pratique combinée à une formation théorique complémentaire de 180 heures par année a bénéficié à 4 000 jeunes peu qualifiés, âgés de 18 à 24 ans.

Une rigoureuse évaluation d’impact a montré que ce programme d’apprentissage dual améliore les compétences des jeunes et augmente leurs revenus. En effet, à moyen terme, l’enquête de suivi réalisée environ 2 ans après la sortie des jeunes de l’apprentissage a montré que les jeunes participants ont des revenus supérieurs de 15 %. Cette augmentation des revenus reflète une augmentation de la productivité des jeunes. Au niveau des entreprises, l’analyse dévoile que le programme est bénéfique pour les entreprises à court terme. Les apprentis représentent une part importante de la force de travail dans les petites et moyennes entreprises.

La phase 2 du projet, en cours (2015-2020) d’un montant de 50 millions USD (26 milliards F CFA), enregistre 27 032 bénéficiaires sur 31 500 prévus (85,80 % de taux de réalisation). De nombreuses innovations ont été introduites. La première concerne l’approche décentralisée de l’insertion à travers des maîtrises d’ouvrage déléguées avec les collectivités territoriales (10 régions/District), au profit de 8 500 jeunes dans des zones mal desservies par les interventions liées à l’emploi et où vit une proportion élevée de jeunes avec un faible niveau de qualification.
Un acquis majeur au niveau décentralisé a été de jeter les bases de la pérennisation par la mise en place, dans le cadre de l'entrepreneuriat, de fonds de garantie renouvelables, par chaque collectivité auprès d’institutions de microfinance qui ont toutes accepté une prise de risque partielle de 30 %. Environ 350 millions F CFA ont été mobilisés par les 10 collectivités

Une seconde innovation, concerne l’implémentation, à travers une phase pilote, d’un apprentissage moderne de type dual au profit de 1 000 jeunes dans quatre Établissements d’Enseignement Techniques (EET) avec l’implication forte des branches professionnelles dans la gestion des EET et dans la construction des programmes et des référentiels. Cette réforme basée sur un nouveau texte réglementaire pris par le gouvernement instaure la notion d’apprentis sous statut salarié.

Le gouvernement ivoirien qui fait de l’insertion professionnelle des jeunes une priorité, s’est inspiré et a fait sien les acquis du PEJEDEC, pour élaborer le Plan Social du Gouvernement 2019-2020 pour permettre l’insertion sociale au profit de 500 000 jeunes qui participeront ainsi au développement économique du pays.


Article Jeune Afrique 2019
 
 
 
 
 
 
 
 
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